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L’état de Julian Assange de plus en plus inquiétant

Les professionnels de santé s’interrogent sur l’état de santé de Julian Assange. Il est toujours détenu à Londres et menacé d’extradition vers les Etats-Unis, où il risque près de 175 ans de prison. Le 25 novembre, un groupe composé d’une soixantaine de médecins a publié une lettre ouverte. Dans cette lettre, ils réclament que l’ancien dirigeant de WikiLeaks soit traité correctement et reçoive des soins appropriés. Ils souhaitent ainsi éviter que son état continue de se détériorer et qu’il ne meure en prison.

Au mois de mai, Nils Melzer, rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, a rendu visite à Julian Assange avec son équipe. Ils ont déclaré que le détenu présentait les symptômes typiques d’une exposition prolongée à des tortures psychologiques. Ils ont exigé des mesures immédiates pour préserver sa santé et sa dignité. En effet, s’il continue d’être exposé à des abus de ce type, cela pourrait lui coûter la vie.

C’est donc dans ce contexte d’alerte que des médecins de toutes nationalités (Britanniques, Sri-Lankais, Australiens, etc.) ont écrit cette lettre. Ils l’ont adressée à la ministre de l’Intérieur britannique Priti Patel et à Diane Abbott, qui gère les mêmes sujets au sein du parti travailliste. Ces alertes viennent confirmer ce que le père d’Assange, John Shipton, avait déclaré lors d’un entretien à l’agence Sputnik. D’après lui, son fils va mal.

Suite aux accusations de viol par la justice suédoise, Julian Assange s’était réfugié à l’ambassade d’Equateur à Londres. Il est délogé par la police britannique le 1er mai. Il est ensuite condamné à 11,5 mois de prison pour violation de sa liberté conditionnelle.

Le 21 octobre, l’Australien de 48 ans est apparu désorienté au cours de sa toute première apparition publique en six mois. On l’a vu bredouillant pendant une audience à Londres et semblant avoir des difficultés à se rappeler sa date de naissance. A la fin de l’audience, il avait déclaré ne pas avoir compris ce qui s’était passé. Il s’était également plaint de ses conditions de détention à Belmarsh. 

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