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FaceApp – Après nous avoir éclaircis, l’app nous vieillit !

On connait tous FaceApp. Pourquoi l’application fait-elle autant le buzz ? Doit-on l’utiliser ? Voilà tout ce que vous devez savoir !

C’est la mode du moment : quel que soit le réseau sur lequel vous vous connectez, vous retrouvez des photos vieillies de vos connaissances, d’inconnus ou même de célébrités. C’est l’application FaceApp qui permet de transformer ces visage grâce à des filtres.

A quoi sert l’application FaceApp ?

FaceApp est une application de retouche d’images par photo-moprhing développée par une équipe du Wireless Lab de Saint-Pétersbourg. Elle utilise l’intelligence artificielle neuronale pour appliquer des modifications sur les visages. Vieillissement, changement de sexe, modifications effrayantes et drôles… Par contre, les technologies qu’utilise FaceApp pour ajouter des filtres ont besoin de télécharger vos photos sur leurs serveurs pour fonctionner.

C’est vrai qu’avec le FaceApp Challenge, l’application à créé un véritable buzz ou chacun s’est prêté au jeu de tester l’efficacité de son intelligence artificielle pour se vieillir. Mais l’application avait déjà fait parler d’elle auparavant.

En 2017, FaceApp fait face à une accusation de racisme. En cause, un filtre « hot » qui blanchissait la peau. A l’époque, les développeurs s’excusent, accusant un effet secondaire de l’intelligence artificielle. S’en suivit de grosses critiques quant à l’utilisation des filtres ethniques vivement relayés sur les réseaux sociaux, finalement retirés.

Des inquiétudes pour les données personnelles

Aujourd’hui, face au regain de popularité de l’application, de nouvelles questions surviennent en raison de ses conditions d’utilisation. Une fois votre photo téléchargée sur les serveurs de FaceApp, elle pourra être réutilisée, et ce à des fins commerciales. Par contre, les clichés envoyés ne sont pas partagés avec des tiers. Finalement, les CGU des FaceApp ressemblent à celles de la plupart des applications de photos telles que Prisma, Snapchat ou encore Facebook. Si FaceApp attire autant de suspicions, c’est aussi parce qu’elle est développée en Russie. Chuck Schumer, sénateur Américain, a d’ailleurs demandé l’ouverture d’une enquête sur l’application. Pourtant, comme vu précédemment, FaceApp n’accède pas à plus de données personnelles qu’une autre appli et utilise même des services tels que AWS et Google Cloud pour stocker ces données.

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