Cinéma

Dragon Ball Z : Rivaux dangereux

Broly, le super guerrier légendaire (de l’espace) a survécu à son combat contre Sangoku. Il a pu quitter la nouvelle planète Végéta de Paragus et se réfugier sur Terre. À son arrivée, sa capsule spatiale s’immerge dans un glacier et le plonge dans un profond sommeil. Sept ans plus tard, Sangohan, Sangoten, Trunks et Videl le réveillent par inadvertance alors qu’ils recherchent les Dragon Ball. Les pleurs des Sangoten relancent la haine de Broly qui peu à peu se transforme pour atteindre sa forme légendaire. Sangohan arrive rapidement à la rescousse, mais est-ce que cette nouvelle team sera de taille face à Broly ?

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Dragon Ball Z Toei Animation

La relève face au super guerrier légendaire

Shigeyasu Yamauchi introduit Broly dans Dragon Ball Z : Broly le super guerrier. Ce Saiyan écorché, à la puissance aussi incontrôlable que son esprit, marque définitivement les fans et l’univers Dragon Ball. C’est en 1994 que Broly signe un retour en force dans la filmographie, d’abord avec Rivaux dangereux puis Bio-Broly. Lorsque Rivaux dangereux sort, les spectateurs suivent le début de l’arc Boo, et plus précisément la finale du tournoi junior du 25e Tenkaichi Budokai qui oppose Sangoten et Trunks. Les évènements du film se situent à cette période. On retrouve un Sangohan adolescent, Videl et le tandem Go(tenks). La quasi totalité des autres personnages sont absents. Bien sûr, Sangoku veille toujours sur ses amis près de Kaio.

L’opus s’articule autour de cette nouvelle team. Ne vous attendez pas à l’intervention de Petit-Cœur ou Végéta, c’est une autre époque… Place à la relève ! Bon, il n’y a pas réellement de combat. Les guerriers menés par Gohan sont en déroute face au super guerrier légendaire. Il résiste à tous leurs assauts et semble immunisé contre les forces naturelles les plus redoutables, telles que la lave.

Des héros de la saga Boo face à un ennemi de la saga Cyborg

De nombreux fans n’ont pas apprécié le choix de casting concernant l’antagoniste. Et pour cause ! Broly possède une force exponentielle supposée sans limite, en plus d’être particulièrement cruel quand il se déchaîne. Cette qualité revient à presque tous les ennemis des Z-Warriors, hormis C-16 qui est un cas bien à part. Mais n’oublions pas que face à Boo dans ses multiples formes, ces protagonistes n’ont pas eu à rougir. Bien au contraire ! Sangohan aura presque fait mordre la poussière au démon après sa révélation auprès de Rô Kaïô Shin. Si Gotenks était moins joueur, il aurait pu vaincre Boo sans difficulté.

Pour nous, le problème ne réside pas que dans le choix du protagoniste. L’arc Boo sonne la fin de Dragon Ball Z et le partenariat de la Toei avec L’Oréal. Super Saiyan Blue, Rose… bref, je plaisante.

Toriyama souhaite clôturer son œuvre en se rapprochant de l’esprit initial de la série : des combats pittoresques, de la candeur et beaucoup d’humour. En gros, beaucoup moins de sérieux que dans les sagas Saiyan, Freezer et Cyborg, qui ne sont pas toutes égales mais d’excellente facture. Broly ne semble pas à sa place au sein de ce nouveau paysage. Il a la rage et veut tuer tout ses ennemis en hurlant si possible le nom de Goku. Boo est un concentré de mal mais il est joueur, presque à la façon d’un enfant.

Hormis cet axe scénaristique, le rythme est lent, on ressent que le film doit durer 45 minutes. Broly ne dit rien d’autre que le nom de Goku. Heureusement que ses attaques sont impressionnantes. Le Kamehameha final arrive à point nommé et nous enveloppe de l’aura Dragon Ball. Ouf !

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