Dragon Ball Z : À la poursuite de Garlic

À la poursuite de Garlic est le premier long-métrage de l’univers Dragon Ball Z. L’histoire semble se dérouler tout juste entre la fin de la série précédente et l’arrivée de Raditz. On suit Garlic Jr, un guerrier appartenant au clan Mazoku, comme Piccolo Daimaô/ Kami-Sama. Celui-ci penche du côté démonique et souhaite venger son père qui n’a pu accéder au titre de tout puissant. Pour ce faire, il demande à Shenron de lui accorder l’immortalité dans le but bien connu dans Dragon Ballde régner sur Terre. Mais voilà, il a commis plusieurs erreurs. Ses sbires laissent Piccolo pour mort. Pour récupérer la boule à 4 étoiles, il s’en prend à la famille de Sangoku et kidnappe le jeune Sangohan. Garlic Jr semble redoutable derrière son apparence frêle et juvénile, mais aurait-il commis une erreur en s’en prenant au fils de Goku ?

Toei animation, à la poursuite de garlic
Dragon Ball Z Toei Animation

Le 1er film de l’univers Dragon Ball Z

C’est Daisuke Nishio qui réalise ce premier opus (15 juillet 1989) sur l’univers étendu de Dragon Ball Z. Le réalisateur n’en est pas à son coup d’essai. Diplômé de l’université de Ritsumeikan, il débute sa carrière comme storyboarder, d’abord sur le dessin animé Dr Slump puis sur la série Dragon Ball. Son talent confirmé, la Toei animation lui confie la réalisation de deux films : Dragon Ball : La Légende de Shenron (1986) et Le Château du démon (1987). Plus tard, il réalisera Le Robot des glaces (10 mars 1990), un opus empreint de nostalgie de l’univers Dragon Ball, puis Cent mille guerriers de métal (7 mars 1992) salué pour son ambiance graphique et ses combats chorégraphiés.

Plus tard, Garlic Jr fait sont retour durant la saison 4 de la série, lors de la saga Cyborg. L’intrigue le concernant commence pendant l’épisode 108 : Le successeur du tout puissant et se termine à l’épisode 117 : En âge de se marier. À cette époque, Garlic Jr est le seul antagoniste qui coexiste dans un film et la série. Cela n’empêche pas ce premier opus d’inaugurer les anachronismes propres à la saga qui alimenteront pour longtemps les discussions entre fans.

Takao Koyama et l’arc Raditz en 35 minutes

C’est Takao Koyama, diplômé de l’université de Waseda, qui écrit le scénario. Il est déjà (re)connu pour son travail sur des séries telle que Urusei Yatsura (1981-1986), Le Collège fou, fou, fou (1985-1987) ou encore Saint Seiya (1986-1989). Il travaillera en tant que scénariste sur les séries DB, DBZ, et sur la plupart des films issus de la série.

Lors du visionnage, on constate que le film est assez court. Il dure 35 minutes. Sa structure scénaristique a plus d’un point commun avec l’arc Raditz. On retrouve l’enlèvement de Gohan par l’antagoniste Garlic Jr. Cela provoque l’alliance des deux rivaux Piccolo/Goku. Certains coups du combat final sont aussi calqués sur le combat contre Raditz. On peut notamment souligner le double coup de la corde à linge, digne de la grande époque de la WCW, suivi du double coup de coude. La posture de Sangohan, qui ignore son potentiel et qui fuit le combat, correspond au développement de son personnage à ce stade. Par contre, le déploiement de sa rage et de sa force, sans qu’il en prenne conscience, sont aussi empruntés à cette partie de Dragon Ball Z. Ce premier film suit un arc scénaristique assez classique, c’est vrai, mais il nous permet d’en apprendre davantage sur Kami-Sama.

Kami-Sama contre Garlic pour le titre de tout puissant

On découvre la face sombre de Kami-Sama durant la saga du Démon Piccolo. Puis on en apprend davantage lorsqu’il rencontre Sangoku durant sa propre saga. Garlic Jr nous permet d’en savoir plus sur ce personnage, notamment sur le conflit qui opposa Kami-Sama et Garlic au titre de tout puissant. Cette histoire sera beaucoup plus approfondie dans la série. On comprendra ainsi pourquoi l’ancien tout puissant a choisi l’un plutôt que l’autre. Aussi, nous aurons davantage d’informations sur les raisons qui ont poussé Kami-Sama à se séparer en deux entités distinctes. Garlic refuse sa défaite et soulève une armée démoniaque contre la Terre. Vaincu, il sera scellé dans un diamant noir. Depuis, son fils Garlic Jr n’a qu’une obsession : venger son père.

Durant le film, l’intervention de Kami-Sama est digne de son rang. C’est ce que j’apprécie dans cette transition DB/DBZ. Alors que Sangoku compte engager le combat contre Nikki, Sansho et Ginger, tous les protagonistes semblent éblouis par le soleil. Pourtant, il n’en est rien. C’est la présence astrale du dieu rejoignant le combat qui les perturbe.

Toei animation, à la poursuite de garlic
Dragon Ball Z Toei Animation

L’un des meilleurs films de l’univers étendu

Si vous appréciez Dragon Ball, vous vous délecterez de cette ambiance graphique. Les personnages ont encore des traits ronds et les jeux d’ombres sont parfaitement maîtrisés. Certains films de la saga posent le décor, présentent l’antagoniste, puis très vite la Z-Team et ses ennemis s’éloignent pour combattre dans des grandes plaines. Ici, les décors sont plutôt riches, que ce soit le désert, la maison de Chichi ou le temple de Garlic particulièrement bien designé. Cette comparaison s’applique aussi aux combats de nombreux films. L’antagoniste essuie plusieurs assauts des Z-Warriors avant que chaque membre, au bord de l’épuisement, donne son énergie à Sangoku comme ultime recours. Les combats sont véritablement chorégraphiés. Sangoku et ses alliés alternent entre combats au corps-à-corps et vagues déferlantes. Leurs ennemis aussi ont plus d’un tour dans leurs manches et n’hésitent pas à combattre avec des armes.

Ce n’est que mon avis mais ces combats qui associent le Ki et les arts martiaux manqueront dans les films suivants, voire dans tout Dragon Ball Super. Mais bon, c’est encore une autre histoire… Pour la petite touche d’humour, Sangohan croque un fruit défendu aux enfants malgré la surveillance de son ennemi supposé. On remarque que celui-ci prend son rôle très à cœur ! Gohan, plongé dans un état d’ivresse, chante et danse avec des dragons et d’autres créatures tout droit sorties de son imagination. Tout cela est accompagné par un thème musical de Shunsuke Kikuchi.

C’est Shunsuke Kikuchi qui compose presque toutes les musiques de la série, dont la célèbre musique de résumé. En 2015, il reçoit le prix JARSAC pour ses compositions musicales sur DB et DBZ.

A la poursuite de Garlic est le premier film de l’univers étendu. Bien qu’il reprenne le développement scénaristique de l’arc Raditz, il n’en reste pas moins l’un de meilleurs pour plusieurs raisons. D’abord, le développement de Kami-Sama, son ambiance graphique et scénaristique entre les deux séries. Ensuite, la rivalité entre Goku et Piccolo, l’utilisation du bâton magique et du nuage magique. Enfin, son antagoniste inspiré de Hulk et imaginé par Minoru Maeda.

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4 COMMENTAIRES

  1. C’est le premier film et c’est mon préféré. Il réunit tout ce qui faisait le charme de Dragon Ball. Des adversaires et des combats originaux le tout saupoudré d’humour. L’alliance des deux rivaux Goku et Piccolo top ! Et l’introduction de Gohan qui ignore son potentiel l’est encore plus. Le premier et le meilleur !

  2. Le débat Canon non/canon devrait s’arrêter aux cours de récrés et aux fans frustrés qui souhaitent démonter qu’ils connaissent mieux l’œuvre les uns comparés aux autres. Pour moi tout supports fait partie de l’univers Dragon Ball même si certains animés comme DBGT ou Dragon Ball Heroes peuvent clairement être de moins bonne qualité ( ce n’est que mon avis). J’aime bien le développement sur Kami-Sama d’autant que la place des Nameks après la saga Freezer devient anecdotique !

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