Le Robot des glaces, entre nostalgie de Dragon Ball et fan service
Le Robot des glaces est le second film de la série Dragon Ball Z. Comme pour de nombreux films, on retrouve Daisuke Nishio à la réalisation et Takao Koyama au scénario. Chez Jurojin.net (comme chez tout fan de la série), on aime bien tenter de cibler les anachronismes. Pourtant, c’est pas faute de se répéter à tue-tête que ça ne sert à rien !
Ici, les événements semblent se dérouler après le combat contre Radditz et après que Sangohan est devenu l’élève de Satan petit cœur. Pourtant, plutôt que de parcourir le Hebi no Michi (chemin du serpent) ou d’être auprès de Kaioh, Goku est bien présent. L’histoire du Robot des glaces met en scène deux vieux savants. L’un d’entre eux a vu son cerveau de génie emprisonné dans des glaces éternelles. Libérés grâce au Dragon sacré, les deux vieux savants souhaitent réaliser leur vieux rêve : diriger le monde. Ils souhaitent aussi récupérer le corps de l’homme le plus fort sur Terre pour accueillir le cerveau du Docteur Uirô.
Contrairement à Leiji Matsumoto, entre autres, Toriyama et son équipe ont abordé la question de la cybernétique sous plusieurs angles. Le robot enfant avec Aralé ; C-8, la créature pacifique qui détestait la violence ; les Androïdes C13 à C15 de l’Offensive des Cyborg, jusque ceux de l’arc Cell, à savoir C16 à C18 construit ou modifié dans le but de nuire à Sangoku.
Le Robot des glaces fait partie de ces long-métrages sortis tout juste avant l’ère du Super Saïyen et bien avant Dragon Ball Super. Il y avait le Genki Dama, mais pas encore de combats à base de vagues déferlantes entres adversaires surpuissants. Dans ce contexte qui mixe aventure et combat, on retrouve presque tous les protagonistes de la série. Seule Lunch est partie sans même éternuer. On voit Sangohan et Oolong faire équipe, on retrouve l’humour de Mutenroshi, celui qu’on aime. Quand les hommes de Uirô lui demandent de le suivre jusqu’à son repère, pensant qu’il est l’homme le plus fort du monde, il décline. C’est l’heure de sa sieste. Bien sûr, on n’échappe pas au classique sur l’éducation de Sangohan et le laxisme de Sangoku. C’est toujours très drôle de voir le petit Gohan tiraillé entre la discipline et l’envie d’aider ses amis.
Petite parenthèse maléfique de Piccolo sous l’emprise du Dr Uirô. On aurait pu se réjouir de se retour à l’état maléfique, même s’il est de courte durée. Mais pour ma part, ce personnage n’a jamais été malfaisant comme son père Piccolo Daimaô. Il exprimait plutôt un besoin de revanche. Là encore, ce n’est que mon point de vue. Tout le charisme de Satan Petit Coeur réside dans sa retenue, sa cape – bien entendu – et ses liens avec Gohan.
Le Robot des glaces, c’est un film qui ravira les fans de la première heure, nostalgiques devant Dragon Ball Super. Le scénario est classique, sauf la parenthèse où Piccolo devient un sbire. Celle-ci permet de mettre en évidence les liens entre Gohan et son maître. Ces liens ont été tissés lors de la mort de Goku, pourtant bien présent au moment des faits (…). Mutenroshi retrouve son ancien statut d’homme le plus fort du monde. Il se joint aux plus jeunes pour combattre le Robot des glaces. Le combat commence et se finit sur une montagne sans ambition universelle. On se croirait presque dans Dragon Ball, même si dans la timeline naturelle, Sangoku nous à quittés. Sangohan s’est endurci. Vegeta et Nappa, endormis dans leur capsule, se rapprochent de notre aimée et convoitée planète Terre.
J’adore tortue géniale fasse aux sbires de Uiro sa rappel l’époque de Jackie Choun
LE youtubeur CHEF OTAKU a fait une critique marrante de ce film.
Le Docteur Willow ou la version humaine cheap du Puppet Master ?