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La CAN sous tension : Clubs vs. Sélections

La prochaine édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) suscite des remous entre les clubs européens et les joueurs internationaux africains. Certains de ces joueurs, sous l’emprise des pressions de leurs clubs, pourraient décliner leur participation à cette compétition majeure qui se tiendra en Côte d’Ivoire en janvier et février.

Abdoulaye Doucouré, joueur malien évoluant à Everton, a récemment annoncé son retrait de la CAN pour se concentrer sur sa carrière en club. Son choix soulève des interrogations quant aux pressions éventuelles subies de la part de son employeur. D’autres internationaux africains, tels qu’André Onana de Manchester United, se retrouvent également dans une situation similaire, hésitant à s’engager dans la compétition en raison des difficultés rencontrées par leur club dans les championnats européens.

Les clubs exercent des pressions variées, allant de la persuasion à la menace implicite. Certains suggèrent aux joueurs que leur participation à la CAN pourrait compromettre leur statut dans l’équipe ou ralentir leur progression au retour. Cette situation délicate est exacerbée par les enjeux sportifs des clubs, entre maintien et qualification européenne.

Les tensions entre clubs et sélections ne sont pas nouvelles. Les clubs européens manifestent une réticence croissante à libérer leurs joueurs en pleine saison. Les négociations tendues avant la CAN 2022 ont abouti à des compromis quant à la libération des joueurs pour la compétition.

Pour cette édition, les craintes persistent quant à la rétention des joueurs africains par les clubs européens, situation déjà observée lors d’éditions précédentes. Certains présidents de clubs, comme Aurelio De Laurentiis de Naples, ont même affirmé leur refus de recruter des joueurs africains à moins qu’ils renoncent à la CAN.

Ces polémiques récurrentes pourraient trouver un répit avec les prochaines éditions prévues en été (2025 au Maroc et 2027 en Tanzanie, Ouganda et au Kenya) où les conditions climatiques plus favorables pourraient apaiser ces tensions saisonnières.

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