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Les 12 Coups de Midi : jusqu’où ira Émilien ?

Il y a ceux qui passent à la télé. Et puis il y a Émilien, qui semble avoir décidé d’y élire domicile. Depuis septembre 2023, ce jeune champion enchaîne les victoires dans Les 12 Coups de Midi avec une telle constance qu’on en viendrait presque à vérifier s’il n’est pas inscrit au planning de l’équipe technique. Record de longévité, gains astronomiques, et une présence quotidienne devenue quasi rituelle pour une partie du public : retour sur un phénomène aussi admirable que discuté.

Un palmarès à donner le tournis

Depuis son arrivée sur le plateau, Émilien empile les chiffres comme d’autres les cafés du matin :

  • 568 participations à ce jour, une longévité qui le propulse parmi les plus grands noms du jeu télévisé.
  • Plus de 2,2 millions d’euros cumulés en gains et cadeaux.
  • 20 Étoiles Mystérieuses remportées.
  • 170 Coups de Maître réalisés.

Des performances qui font de lui le plus grand maître de midi de l’histoire, surpassant tous ses prédécesseurs. Mais derrière l’admiration se dessinent aussi des interrogations.

Quand l’admiration se mue en agacement

Au fil des semaines, certains téléspectateurs ont commencé à lever un sourcil — puis deux.
Pourquoi reste-t-il si longtemps ? Est-ce encore « juste » ? N’y a-t-il pas un déséquilibre entre la durée de présence et la promesse d’un jeu où chacun aurait ses chances ?

Cette longévité télévisuelle inédite a donné naissance à une controverse feutrée : peut-on encore parler de jeu télévisé quand un seul candidat monopolise l’antenne pendant des mois ? Certains fidèles de l’émission y voient une perte de suspense, d’autres au contraire un feuilleton quotidien, où l’on suit les aventures d’un héros moderne, à la fois intouchable et vulnérable à chaque manche.

Mais… c’est le jeu, ma pauvre Lucette

Car les règles sont simples, et inchangées depuis la création de l’émission : tant qu’un candidat gagne, il reste. Ce n’est pas un bug, c’est le cœur du format. Le jeu récompense la constance, la culture, le calme. Émilien incarne cela. Et si le renouvellement tarde, c’est peut-être aussi que l’adversité peine à suivre.

Le public le sait. Et malgré les critiques, l’audience, elle, suit. Les amateurs se divisent :

  • Il y a ceux qui attendent l’élimination comme un événement.
  • Et ceux qui, chaque midi, regardent pour voir s’il tiendra encore un jour de plus.

Faut-il limiter la durée d’un champion ?

La question fait débat. Car quand un joueur cumule gains sur gains, certains y voient une forme d’inégalité. Non pas parce qu’il triche, mais parce que la répétition casse le rythme. Et dans un paysage télévisuel où le zapping est roi, cela interroge.

Mais faut-il vraiment imposer une sortie prématurée à ceux qui brillent ? Ce serait aller contre l’essence même du jeu : récompenser le meilleur. Ce que l’on regarde ici, ce n’est plus seulement un quiz, mais un parcours de fond, une épopée cognitive. Et à ce jeu-là, Émilien court sans essoufflement apparent.

Un champion devenu un repère

Les 12 Coups de Midi : jusqu'où ira Émilien ?

Il faut aussi le dire : Émilien est devenu un rendez-vous. Pour certains foyers, il est aussi familier qu’un générique de feuilleton. Il rassure, il impressionne, il provoque la discussion.
Et s’il fait parfois grincer des dents, c’est parce qu’il rappelle qu’il est possible de durer, là où tout semble devoir s’accélérer.

Conclusion : un phénomène télé, et un débat ouvert

Alors oui, Émilien gagne beaucoup, reste longtemps, et occupe l’écran. Mais c’est aussi cela qui attire : l’exploit, la persévérance, la mise en tension permanente. Il n’est pas un simple candidat. Il est devenu un personnage de télévision, dans un jeu qui, par définition, n’a jamais promis l’égalité… mais seulement les mêmes chances au départ.

Et tant qu’il les saisit, le midi reste à lui. Pour l’instant.

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